Elections en Tunisie :

Quatorze autres candidats potentiels ont été éliminés "après une étude minutieuse de leurs dossiers" et parce qu’ils "n’ont pas recueilli suffisamment de parrainages", a ajouté le président de l’Isie, Farouk Bouasker, lors d’une conférence de presse.

Iran Press/ Le Monde: Pour soumettre leurs dossiers, les candidats devaient recueillir le parrainage de dix parlementaires, 40 élus locaux ou 10.000 électeurs à raison de 500 au moins par circonscription, un chiffre énorme selon plusieurs experts. 

Outre le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat, les deux autres postulants sont Zouhair Maghzaoui, un ancien député défenseur du panarabisme, et Ayachi Zammel, lui aussi ancien député et chef d’un petit parti peu connu.

Le chemin vers l’élection présidentielle est semé d’embûches pour les rivaux potentiels du président Saied, selon les experts. Démocratiquement élu en 2019, il s’est accaparé tous les pouvoirs lors d’un coup de force le 25 juillet et est depuis accusé de dérive autoritaire par l’opposition et ses détracteurs.

 Outre les parrainages, l’Isie a exigé que chaque candidat fournisse un extrait de casier judiciaire (B3), prouvant l’absence de condamnations mais recensant aussi d’éventuelles poursuites en cours.

Plusieurs candidats considérés comme sérieux se sont plaints d’avoir été entravés sur le plan administratif pour obtenir les formulaires de parrainages ainsi que le B3. Certains postulants potentiels sont par ailleurs actuellement emprisonnés, notamment pour des accusations de complot contre l’État.

 

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