(IP) - Le journal américain wall street journal a allégué vendredi soir que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se rendra probablement en Iran dans les prochains jours.

Iran Press / Amérique: Le reporter du journal américain wall street journal, Laurence Norman a allégué vendredi soir sur Twitter: "le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi est susceptible de se rendre à Téhéran pour s'entretenir avec des responsables de la République islamique d'Iran avant la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

En citant une source à Paris, Laurence Norman a également prétendu que les américians et trois pays européens n'avaient pas encore pris de décision sur une résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA contre l'Iran.

Selon le rapport, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique présentera le dernier état de sa coopération avec l'Iran aux membres de l'AIEA lors de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, qui se tiendra du 13 au 17 septembre 2021.

Plus tôt, l'Agence internationale de l'énergie atomique cherchait à rencontrer le nouveau chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI) avant la conférence générale de l'AIEA à Vienne en septembre, a rapporté Bloomberg, citant plusieurs responsables occidentaux.

La République islamique d'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique sont parvenus à un accord en février dernier pour permettre l'accés volontairement à deux emplacements désignés de la part de Téhéran et pour faciliter les activités de vérification de l'AIEA. L'accord a été prolongé une fois jusqu'au 24 juin et un mois avant son expiration, mais l'Iran n'a pas renouvelé l'accord après cette date.

La République islamique d'Iran a suspendu la surveillance et mise en œuvre volontaire du protocole additionnel, le 23 février 2021, afin de mettre en œuvre l'article 6 de la loi d'action stratégique pour lever les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne qui a été approuvée par l'Assemblée consultative islamique d'Iran.

L'Iran et l'AIEA avaient convenu de conserver les informations des caméras installées dans les installations nucléaires iraniennes pendant trois mois avant de suspendre la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel et de supprimer les informations des caméras si aucun accord n'est conclu entre l'Iran et les autres parties du Plan d’action global commun (PAGC).

Suite au retrait unilatéral et illégal des américains de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou Plan d’action global commun (PAGC) le 8 mai 2018, l'Iran a tenté de maintenir cet accord à condition que les autres parties du PAGC remplissent leurs engagements mais les européens n'ont pas pu réalisé les mesures concrètes promises pour faire respecter l'accord.

Dans de telles circonstances, le conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d'Iran a annoncé le 8 mai 2019, un an après le retrait des américains du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), que l'Iran réduira progressivement ses engagements envers l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien en vertu des articles 26 et 36 du PAGC pour équilibrer ses obligations et ses droits.

Conformément aux articles 26 et 36 du Plan d’action global commun, l'Iran a le droit de suspendre ses engagements, en tout ou en partie, si l'autre partie ne respecte pas ses obligations.

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